Marclopt
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Marclopt est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, elle compte 530 habitants (2019)
La commune se situe dans la plaine du forez à 2,7 km au nord-ouest de Montrond-les-Bains et 8,8 km (à vol d'oiseau) au sud de Feurs
Sa sous-préfecture Montbrison est à 16,8 km (par route) au sud-ouest en rive gauche de la Loire, sa préfecture Saint-Étienne à 31 km (par route) au sud-est
Historique :
Des prospections archéologiques entre Marclopt et Saint-Laurent-la-Conche ont été réalisées par : Peter Jud, ADLFI Archéologie de la France (1997-2008) ; le GRAL Groupe de Recherches Archéologiques de la Loire (2005) et Audrey Charvet Chronoterre Archéologie (2012).
Ces prospections ont révélé une présence humaine depuis au moins 4000 ans avant JC.
Les Celtes qui habitaient notre pays sont nos "ancêtres les Gaulois". La peuplade gauloise qui occupait notre région sont les Ségusiaves. En 52 avant JC, les Romains arrivent. Avec la décadence de l'Empire romain, c'est au tour des Huns, des Gots, des Visigots, des Ostrogots etc. et enfin des Francs. Marclopt c'est vraisemblablement construit autour d'un lieu de culte datant des Carolingiens (800 - 1000).
Les comtes du forez :
L'origine de la dynastie des comtes du Forez se situe vers 950. Ils font de Marclopt une Châtellenie et construise une forteresse autour de l'église et simultanément construisent la Maisonfort dans laquelle résidera la fille du comte vers 1200.
En 1536, le Forez est rattaché à la France et Marclopt devient une châtellenie royale et ce jusqu'en 1773, date à laquelle elle sera rattachée à la Châtellenie de Feurs.
L'église
Extérieur / intérieur
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Historique :
La présence d’un cimetière carolingien derrière l’église conduit à penser qu’il y avait à proxi-
mité un lieu de culte.
L'église actuelle pourrait-être construite sur ce lieu de culte.
Le chœur est de style roman. Il daterait du XIe, date à laquelle elle apparaît sur le cartulaire
de l’abbaye de Savigny.
Comme vous pourrez le constater en faisant le tour de l’église, elle a subit de nombreux tra-
vaux (différence d’alignement des pierres, dissymétrie des absidioles etc.
Plusieurs hypothèses sont échafaudées. L'une d’elle évoque l’idée que le chœur de l’église se-
rait l’église primitive.
L'observation de l’armoirie de Revel montre une église avec un clocher mur. Cette hypothèse
est plausible dans la mesure où la construction du clocher actuel date de 1500.
Les résidents de la Maïsonfort possédaient un droit de chapelle dans l’église, au vocable de la
Sainte Vierge. Ce droit sera supprimé en 1469.
Avant la Révolution, le plafond de l’église était constitué
par la charpente avec des peintures murales comme nous le
voyons ici. (au-dessus du coeur)
Deux curés furent enterrées dans l’église :
. En 1716, le père Ciaude Rousset,
. En 1733, la père Pierre Passot (Bessot)
Mais il n’y a aucune trace de sépulture dans l’église.
En 1776, les inhumations dans les église sont interdites
pour des raisons sanitaires.
Primitivement, le plafond de la nef était constitué par la charpente, tel que nous le voyons ci-dessus
Vers 1833 le plafond de l'église a été lambrissé.
Depuis 1853, la commune est intervenue 18 fois pour des travaux d'entretien de l’église.
Les travaux les plus importants date de 1890 où les voutes de style gothique ont été réalisées. A cette occasion, tous les vitraux ont été repris grâce à la participation de nombreux Marcloptaires.
La vierge au-dessus du porche de l’église a été réalisée dans les années 1980. L'ancienne, qui date du XVIe siècle (sans
doute en même temps que le clocher) a été restaurée et elle se trouve dans le chœur de l'église.
La dernière rénovation date de 1996. Elle fut entreprise avec de nombreux volontaires Marcloptaires.
Les Cloches :
Le clocher contient une seule cloche au cœur d'un beffroi en bois
L'unique cloche de la sonnerie date de 1785, elle a été fondue par J.Goussel François à Metz, refondue en 1923 à l'identique par un fondeur non mentionné (probablement Paccard où Cornille-Havard)
La première cloche datait de 1505 refondue en 1785 puis refondue une nouvelle fois en 1923
Elle s'appelle "Victoire"
Il est impossible de pouvoir la mesurer car un trou béant de plusieurs mètres se situe en dessous, il n'y a aucun plancher
Elle chante le Lab3
Remerciements :
🔸Mr Pierre Fayard pour la visite du clocher et pour la sonnerie spéciale
🔸Kevin Chaut (Les Cloches Ligériennes) pour son aide apportée et sa présence lors la réalisation de cette vidéo
Mes sources :
- Archives de la commune
- Mes recherches personnelles
Copyrights :
Photos et vidéo : Quentin Couturier / Wikipédia