La commune de Saint-Joseph date de l'ère gallo-romaine

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Tout a commencé aux environs du 1er siécle de notre ère, sous l'empereur Hadrien.

La réalisation d'un aqueduc de 80 kms pour alimenter la ville de Lyon (Lugdunum qui au IIe siècle a une population estimée entre 50 000 et 80 000 habitants, ce qui en fait l'une des plus grandes villes de la Gaule), 

à partir des eaux du Janon, au-dessus de St-Chamond, sera construit sous terre et sur terre, grâce à une réalisation monumentale de ponts, d'arcades et de siphons, et traversera Saint-Joseph, en laissant des vestiges importants (canaux, voutes, piliers, conduits, regards, etc…).

Aujourd'hui encore, on peut voir sur la commune, après la pierre du Rieu, dans le vallon de "Vaille" sous la mousse, les restes de piles de cet aqueduc, au lotissement du "Monteiller" un regard pour son entretien, et dans la vallée du Bozançon après "Bissieux" en direction de Saint-Didier, les restes de canaux, de piliers et d'arche

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En piochant un terrain dans un vallon près du Bozançon, un vigneron trouva un petit caillou tout brodé d'or. Il garda mal le secret, car quelques semaines après Henri IV lui-même était informé que la modeste paroisse était un nouvel Eldorado.

En vérité, on ne sait rien sur les débuts de cette exploitation et sur le nombre d'ouvriers qui fouillaient le sol pour en retirer des morceaux d'or.

Ce n'est que le 17 décembre 1600, lors de la bénédiction nuptiale donnée au roi et à la reine en la cathédrale St-Jean de Lyon, que parmi les magnifiques cadeaux Henri IV offrit à Marie de Médicis sa nouvelle épouse une splendide coupe d'or faite avec l'or de la mine de St-Martin la Plaine  (St-Joseph).

En 1602, Henri IV renouvela un traité d'alliance avec les Suisses et remis aux ambassadeurs une riche médaille dont l'or provenait d'une mine située dans ce vallon de St-Martin la Plaine. 

Pourtant, l'existence de cette mine d'or a été mise en doute par certains historiens locaux. Mais, les registres paroissiaux mentionnent bien en 1625, un sous-prévot de la mine d'or et un travailleur en mine d'or de Saint-Martin-la-Plagne.

En 1697, l'exploitation est pratiquement abandonnée. Mais en 1715, le représentant du gouvernement dans la province du Lyonnais faisait effectuer de nouvelles recherches.  En 1745, on ne négligea rien pour obtenir des résultats répondant aux espoirs que l'on fondait sur les richesse du sol et du tréfonds, mais après un dernier essai et de grosses dépenses, la mine fût comblée avec des déblais de pierre.

Depuis 2003, une association a été créée sur St-Joseph, "la mine d'or de Bissieux"  qui s'est donnée pour mission la sauvegarde des anciens sites miniers situés près de la vallée du Bozançon. Chaque année, en septembre lors de la journée du patrimoine, il est possible de visiter une partie de ces mines.